Juliette BEAUFRERE
Scénariste
Après des études d’Art du Spectacle, Juliette BEAUFRÈRE a expérimenté des milieux variés, cinéma, théâtre, spectacle vivant, et se consacre aujourd’hui à l’écriture, qui l’a accompagnée depuis son enfance.
Elle a utilisé sa sensibilité, son imagination et sa passion pour les comédies romantiques pour écrire un premier roman sous forme de comédie pétillante pleine de péripéties, « Mariage et remue-ménage dans les Cotswolds ».
Elle partage le reste de son temps entre le Val d’Oise, les Alpes, et Dunkerque.
Qu’est ce qui t’as motivée pour écrire le scénario de ce spectacle ?
JB : C’est le challenge d’écrire une « pièce de théâtre » qui n’en soit pas vraiment une, puisque dans une représentation de POLYGAMMES, il faut que les chansons restent les éléments majeurs du spectacle. Et puis écrire une histoire policière m’a beaucoup plu. J’écris plutôt des comédies d’habitude, voire même plutôt des comédies romantiques, mais je me suis toujours dit que le genre policier devait être très chouette également (j’adore en lire). Les 2 styles sont très codifiés, mais ça permet justement de s’amuser avec tout ça, et j’ai aussi profité de toute la matière que nous offrent les choristes pour créer avec eux en tête.
Comment s’est passé l’écriture et quelles ont été les principales difficultés ?
JB : Je suis arrivée au Comité artistique alors que la réflexion était déjà bien engagée, et c’était très chouette d’avoir toutes ces idées et ces envies qui m’étaient proposées. Après, il a fallu faire des choix, organiser tout ça, et créer une vraie histoire avec ces petits bouts d’idées ! Il y a eu beaucoup d’allers-retours avec le Comité artistique, et j’ai aussi travaillé certains détails avec Damien HENNO, qui est spécialiste de l’écriture. Tout ça a été très précieux pour voir ce qui marchait, ce qui ne marchait pas et ce qu’il fallait améliorer… Les difficultés qu’on a rencontrées étaient principalement liées au fait qu’il ne fallait pas que les moments de « théâtre » durent trop longtemps, et puis les dialogues se doivent d’être faciles à dire et caractérisés (c’est-à-dire que chaque personnage, comme dans la vraie vie, doit avoir une façon de parler bien à lui).
Comment as-tu réussi à intégrer les chansons dans l’écriture du scénario ?
JB : Le Comité artistique et les 4 intervenants ont été très souples sur l’ordre des chansons ! Je me suis d’abord basée sur ce qui avait été convenu, mais finalement il y a eu pas mal de changements, en fonction de l’histoire et de ce dont on avait besoin. Mais c’est assez magique de se rendre compte qu’une chanson colle parfaitement au propos, ou qu’on apporte une autre dimension à sa compréhension, alors que les chansons ont été choisies bien avant d’avoir l’histoire !
Quel est ton rapport à la troupe dont tu fais aussi partie ?
JB : Je fais partie de POLYGAMMES en tant que Soprane depuis sa création en 2009. On m’a tout de suite fait intégrer le Comité artistique, et j’ai donc participé pendant de nombreuses années à la création des spectacles. Je suis ravie d’y revenir du côté de l’écriture !